L’investissement dans un monument historique

Acheter un bâtiment historique dans surtout l’optique de le restaurer entièrement vous fera profiter d’une baisse fiscale particulièrement intéressante. Voici un investissement qui intéresse beaucoup de ménages français.

Loi Malraux vs défiscalisation Monument Historique

Pour connaitre la baisse d’impôt dont vous pourriez prétendre avec la loi MH, faites rapidement une simulation sur Fiscalement.fr. Votre dossier sera traité immédiatement. Sinon, souvent confondue avec la défiscalisation Malraux, la législation Monument Historique comme son nom l’indique ne s’intéresse qu’aux patrimoines culturels et historiques.

À cet effet, seuls les biens qui sont considérés comme Monuments Historiques ou qui sont enregistrés à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques sont pris en compte par cette loi. Mais peuvent également jouir de ce statut les édifices qui ont été agréés par le ministère des Finances et de l’Économie. Attention cependant, les immeubles se trouvant sur des sites classés ne sont pas forcément considérés comme des bâtiments historiques.

Ses avantages et ses inconvénients

Mais les différences entre ces deux lois se situent également au niveau du montant des travaux. Pour cause, alors que des limites sont clairement définies avec la législation Malraux, il n’y aucun plafonnement pour ce qui est du budget de rénovation des bâtiments historiques. De plus, le cout des restaurations peut être partiellement ou intégralement imputé sur l’impôt sur le revenu du possesseur et cela pour une durée de trois ans. Et y seront aussi déductibles les taxes et les charges foncières, les intérêts en cas de crédits immobiliers, les assurances…

Quant aux loyers, aucun seuil n’est non plus imposé. Et très bonne nouvelle, le bâtiment peut également servir de résidence principale à son acquéreur. Son seul inconvénient est que cet investissement locatif n’est réellement rentable que pour les foyers qui sont soumis à de forts taux d’imposition d’au minimum 41 à 45 %. De plus, les monuments historiques à restaurer sont aujourd’hui de plus en plus rares.